L’Arcep a publié hier soir, un communiqué dans lequel elle met en demeure SFR et Bouygues Telecom concernant le déploiement de la 4G dans les zones peu denses. L’Arcep dit faire cette action « par anticipation (…) de respecter leur prochaine échéance de déploiement 4G dans la bande 800 MHz ».
« Bouygues Telecom, Orange et SFR sont tenus d’assurer la couverture de 40% de la population des zones peu denses d’ici le 17 janvier 2017. Au 1er janvier 2016, Bouygues Telecom et SFR déclaraient respectivement couvrir seulement 12% et 8% de cette même zone », a expliqué l’Arcep dans son communiqué. Elle ajoute qu’une « surveillance rapprochée les déploiements 4G de Bouygues Telecom et de SFR en zones peu denses » est mise en place dès maintenant afin de s’assurer que tout ira bien et que les délais seront respectés.
Orange n’est pas concerné par la mise en demeure puisqu’il est déjà bien avancé. L’opérateur historique couvre ainsi 33% de la population de ces zones au 1er janvier. Les 40% seront facilement atteints d’ici l’année prochaine. Quant à Free, il n’est pas concerné par une quelconque obligation en la matière.
Bouygues Telecom a réagi à la mise en demeure de l’Arcep en publiant un communiqué. L’opérateur « tient à dire son étonnement devant le lancement de cette procédure publique dont le seul effet est d’accroître inutilement l’inquiétude des populations concernées ». Il note couvrir en 4G les zones peu denses avec d’autres fréquences que le 800 MHz et ajoute qu’il n’y a « aucune raison de penser, une année à l’avance, que les jalons de couverture sur lesquels il s’est engagé pour les fréquences 800 MHz ne seront pas respectés ».