Huawei continue de voir rouge sur le marché des smartphones. Alors que l’embargo américain est toujours aussi contraignant, la marque chercherait une fois de plus à s’émanciper. Nous venons ainsi d’apprendre que le projet de développement de ses propres puces s’intensifie, avec notamment de premiers tests en interne.
Depuis 2020, Huawie est sous le joug des sanctions américaines. Il y a deux semaines, des rumeurs supposaient d’ailleurs qu’elles allaient être encore plus sévères. Cela passerait ainsi par l’impossibilité pour la marque d’utiliser les technologies de certaines entreprises américaines, essentielles au développement de ses produits (comme Qualcomm et ses puces par exemple).
Face à cette situation, l’entreprise doit encore une fois voir plus loin, en développant soit même les technologies. Nous savions déjà que Huawei propose le remplaçant d’Android et des services Google en Chine avec son système d’exploitation Harmony.
D’après les sources de Gizchina, la marque commencerait à tester ses propres SoC pour smartphones. Il faut dire qu’elle dispose déjà de sa filiale HiSillicon, spécialisée dans la fabrication de puces pour téléphone (alias les « Kirin ») et équipements de réseau. Le média rappelle au passage que Huawei s’est déjà associé avec diverses sociétés de semi-conducteurs et des partenaires chinois pour développer ses propres puces.
Cependant, cela va prendre du temps, étant donné que le développement de puces haut de gamme est compliqué. Au passage, il faut rattraper la grosse avance prise par les deux géants américains dans ce domaine : Apple est les puces « A » des iPhone et Qualcomm avec ses « Snapdragon ».
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