Nintendo est réputé hostile vis-à-vis des pratiques d’émulation. Bien qu’il ait récemment accepté que cette activité est légale, il n’en démord pas pour autant et veille à ce qu’il n’y ait pas d’abus. Les joueurs attendaient la Switch 2 pour exécuter les jeux Switch vintages via une émulation logicielle. Cependant, l’entreprise japonaise a lancé une suite de poursuites DMCA en 2024. Ces actions suppriment les meilleurs émulateurs Switch. Découvrez comment Nintendo compte arrêter l’émulation de la Switch 2 sur Android.
La rétrocompatibilité avec les jeux Switch originaux
Takuirho Dohta et Kouichi Kawamoto ont parlé de la rétrocompatibilité des jeux Switch originaux lors d’une interview. Ils ont déclaré que l’architecture de la Switch 2 est complètement différente de la version précédente. Dès lors, insérer une cartouche Breath of the Wild originale dans la Switch 2 pour recommencer à jouer ne saurait être suffisant pour une expérience de jeu impeccable comme dans un casino en ligne France. En effet, les plateformes de jeux maximisent l’expérience utilisateur afin de fidéliser les joueurs.
A la question de savoir si la Switch et la Switch 2 ne sont pas compatibles, leur réponse est simple. En essayant d’utiliser des mécanismes comme les émulateurs logiciels, on est contraint de faire fonctionner la Switch 2 en pleine capacité. Or, en procédant de la sorte, la batterie ne durera pas longtemps. Les développeurs ont choisi une autre approche pour remédier à cette défaillance. Ils ont introduit une couche de traduction.
Une nouvelle approche innovante
La nouvelle approche de Nintendo se pose comme une solution médiane entre un émulateur matériel et la compatibilité matérielle. L’introduction d’une couche de traduction vise à alléger la pression. La future puce NVIDIA n’est pas assez puissante pour faire tourner les jeux de la Switch 1 sur la Switch 2 sans impacter la batterie. Il faut dire que ce type de problème est courant avec les consoles portables Android et x86.
Les développeurs adoptent ce type d’approche pour la première fois. L’an passé, Microsoft a introduit sa couche Prism pour accompagner les puces Snapdragon Arm. De leur côté, les processeurs de la série M d’Apple s’appuient sur Rosetta.
La volonté de ralentir l’émulation de la Switch 2
Certains yeux avertis ont remarqué une autre manie sur le fonctionnement des jeux de la Switch 2 qui fait penser que Nintendo entend empêcher ou ralentir l’émulation de la Switch 2. Vous constaterez en ce moment qu’en achetant un jeu Switch physique, toutes les informations sont stockées la cartouche. En principe, vous pouvez commercer directement à jouer ou effectuer une mise à jour après l’avoir inséré dans votre Switch. Mais pour certains jeux de la Switch 2, c’est plus difficile de commencer à jouer directement. La cartouche est une simple carte de jeu et parfois, vous devez attendre que quelqu’un télécharge le jeu depuis le cloud pour commencer à jouer. C’est une situation frustrante pour les joueurs qui ont rencontré les mêmes difficultés avec les consoles PlayStation et Xbox dans le passé.
Une méthode qui vise aussi à pallier l’insuffisance des cartouches de la Switch 2
La nouvelle approche utilisée par Nintendo n’a pas pour seul objectif de limiter l’émulation, elle vise aussi à pallier l’insuffisance des cartouches de la Switch 2. En effet, les cartouches de la Switch 2 sont limitées à 64 Go. Ce n’est pas suffisant, même si c’est le double de celles de la Switch 1. D’ailleurs, pour amortir cette insuffisance, les développeurs ont prévu 256 Go de stockage intégré contre 8 Go pour la Switch 1. Dans ce sillage, on a hâte de découvrir l’émulation de la Switch 2. Surtout sur des supports non Nintendo comme les portables Android et les consoles.
Comprendre la politique de Nintendo contre les émulateurs
La politique de Nintendo contre les émulateurs est tout à fait compréhensible, car elle vise à réduire la concurrence. Mais pour les joueurs qui veulent jouer à leurs jeux favoris sur les appareils de leurs choix, ça peut être frustrant. Selon l’avocat Koji Nishiura, spécialiste des questions intellectuelles chez Nintendo, un logiciel d’émulation peut devenir illégal. Tout dépend de la manière dont il est utilisé.
Certains émulateurs puisent dans des sources piratées, par conséquent, des parties prenantes peuvent les attaquer en justice. C’est ainsi que Nintendo a attaqué le développeur Yuzu l’an passé pour avoir favorisé la mise à disposition de contenu protégé par le droit d’exploitation.
De même, dupliquer le système d’exploitation ou l’interface de la Switch est illégale, car ceux-ci sont protégés par le droit d’exploitation. Il existe encore des modes d’utilisation des émulateurs plus graves et hautement condamnables. C’est le cas lorsqu’un émulateur de Switch brave les mesures de protection. Il n’autorise alors pas le système à jouer à des jeux piratés. Dans ce cas de figure, tout individu qui possède le logiciel peut être poursuivi. Cela concerne ceux qui ont bravé les mesures de restriction techniques mises en place par Nintendo.