Test : Where's My Perry ?

Après Swampy et son Where’s My Water ?, ou Jetez-vous à l’eau dans la langue de Molière, les studios Disney reviennent à la charge avec Where’s My Perry? Lien Google Play, ou Mais où est Perry ? en français.

A la vue des copies d’écran sur le Google Play Store, on ne peut que se dire qu’il s’agit d’une copie trait pour trait du jeu au crocodile. C’est vrai, mais pas que … Voyons cela de plus près.

Principe du jeu :
Le principe est exactement le même que dans Swampy. Simplement, à la place d’un crocodile, nous avons un ornithorynque (ne m’obligez pas à réécrire ce mot !) dénommé Perry ou encore Agent P, personnage tiré de la série Phinéas et Pherb.

Vous allez donc devoir le fournir en eau, ou en vapeur selon les niveaux, afin de lui permettre de rejoindre le quartier général pour assister aux briefings du Major Monogram.

Plutôt que d’insister sur les similitudes avec son grand frère, voyons plutôt les nouveautés. Les « inator », sortes de rayons lasers en font partie. Ainsi le « calor-inator » transforme l’eau en vapeur et la glace en eau alors que le « froid-inator » réalise l’inverse. Des liquides permettent de faire les mêmes transformations. Mélangez deux de ces éléments et vous obtiendrez une explosion.

Le jeu est toujours découpé en mondes de 20 niveaux dans lesquels, à la place des canards, vous devrez récupérer des nains. Il existe également des objets cachés, les dossiers secrets. Une fois que vous aurez complété une partie de la collection vous aurez droit aux niveaux bonus qui consistent à mener un ballon vers la sortie.

Enfin vous constaterez que j’ai mis une bonne note au scénario car celui-ci est mis en avant par des dialogues parlés, des cinématiques plutôt drôles et tout un tas de détails concernant les dossiers secrets. Le contenu a été particulièrement soigné pour un jeu de réflexion.

Graphisme et audio :
La réalisation est toujours de bonne qualité. J’ai eu toutefois l’impression que l’eau paraissait moins fluide, un peu plus pixélisée. Ceci dit le moteur physique reste impressionnant de réalisme et les niveaux fourmillent de détails. On aurait aimé que les décors soient un peu plus renouvelés cependant.

La bande son est d’une excellente qualité, avec ses dialogues parlés comme je le disais un peu plus haut. Les musiques sont entrainantes et le tout confère une ambiance dessin animée. Ce qui parait normal vu l’inspiration tirée de Phinéas et Pherb.

Jouabilité :
La jouabilité n’a absolument pas évolué. Le jeu reste simple à comprendre mais difficile à maîtriser, en ce qui concerne les niveaux les plus difficiles en tous cas.

Aucun défaut ne viendra entâcher votre plaisir en ce qui concerne cet aspect du jeu.

Durée de vie :
Actuellement le jeu propose 4 mondes de 20 niveaux, plus les niveaux secrets. Vous en aurez pour votre argent, soyez-en sûrs. De plus on peut compter sur de futures mises à jour qui viendront gonfler le contenu, si on se base sur l’expérience de Swampy. Enfin même si tel n’était pas le cas, la durée de vie reste très bonne avec le contenu actuel.

Par contre, j’ai trouvé que certains niveaux étaient un peu baclés dans leur mécanisme, moins recherché que la moyenne des tableaux de Swampy. Je dirais qu’en terme de qualité de level design, le crocodile garde une longueur d’avance. Toutefois soyez tranquille, vos neurones et votre adresse seront mis à contribution.

Conclusion :
Que penser de Perry ? Oui il s’agit évidemment d’une copie de Swampy. Mais ce n’est pas une pâle copie. Quand le plaisir est là, quel mal y a-t-il a le prolonger ? Un Swampy 2 aurait été tout aussi ressemblant.

Si vous n’avez pas aimé le premier, passez votre chemin. Si vous avez plié le premier et que vous êtes lassé de faire couler de l’eau, passez aussi votre chemin. Dans tous les autres cas, sautez sur cet excellent jeu qui ne vous fera pas regretter la somme ridicule demandée pour un jeu de cette qualité.