Dossier : 5 choses que vous ne savez peut-être pas sur la voiture autonome

Dossier : 5 choses que vous ne savez peut-être pas sur la voiture autonome Dossier

La voiture autonome a longtemps fait partie du domaine de la science-fiction. Néanmoins, l’idée de pouvoir s’installer dans l’habitacle et de se laisser conduire en a toujours fait rêver plus d’un. Etant donné les avancées technologiques de notre monde, survenues depuis le début de ce millénaire, ce songe pourrait bien devenir réalité. Nous en sommes même plus proches que ce que vous pourriez le croire.

Mais, pour commencer, qu’est-ce qu’une voiture autonome exactement ? Une voiture autonome, aussi appelée voiture sans conducteur, est un véhicule motorisé qui a la capacité de se mouvoir de façon automatique et autonome dans la circulation réelle, sans que la main humaine n’ait à en prendre le contrôle. Il s’agit d’une forme de robotique au potentiel très surveillé.

Le sujet vous intéresse ? Voici cinq choses que vous ne savez peut-être pas à propos des voitures qui se conduisent toutes seules.

1. De nombreuses marques au coude-à-coude :

Si le premier véhicule autonome date de 1977, une Mercedes-Benz modifiée par les soins du laboratoire de robotique de Tsukuba, au Japon, la technologie a fait du chemin depuis. Sur tous les continents, les plus grands constructeurs rivalisent pour sortir leur modèle de voiture sans conducteur en premier, même si la législation n’en est pas encore au même niveau ! On peut notamment citer les marques Tesla, Google, Audi, Apple, Renault, Toyota, Mercedes-Benz, Peugeot, Nissan et Volvo. Les deux dernières envisagent de sortir leur premier véhicule sans conducteur en 2020.

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2. Google est le plus avancé dans la course à la voiture autonome :

Google s’intéresse depuis très longtemps aux voitures autonomes, il leur prédit un potentiel hors-normes. C’est pourquoi il a mis toutes ses ressources à la disposition de son laboratoire de robotique dans le but de mettre au point un logiciel de conduite automatique fiable le plus rapidement possible. A l’heure actuelle, son logiciel x_view est en phase de test dans ses locaux californiens, sur ses prototypes de Google cars. Si l’auto roule déjà toute seule, elle est encore confrontée à divers problèmes tels que le contournement d’obstacles (le logiciel utilise une cartographie pré-renseignée pour se diriger et n’est pas toujours capable de gérer les obstacles qui n’y figurent pas) et le comportement des autres conducteurs, qui ne respectent pas toujours le même code qu’elle.

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3. On peut déjà imprimer des voitures autonomes en 3D :

Elle s’appelle la Blade. C’est une voiture de sport qui possède toutes les caractéristques classiques de sa catégorie. Elle atteint les 100 km/h en 2,5 secondes grâce à ses 700 chevaux, sa vitesse de pointe fait coucou de très loin aux 130 km/h autorisés sur nos autoroutes. Rien de bien surprenant jusque-là. Sa particularité ? Elle est construite avec une imprimante 3D. Cette technologie lui permet de ne peser que 635 kg, soit deux fois moins qu’une voiture normale. Elle n’attend plus que de se voir intégrer un logiciel de conduite autonome, lorsque celui-ci sera disponible, pour incarner la parfaite voiture du futur.

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4. La voiture autonome sera disponible au grand public en 2017 :

Etant donné l’intérêt croissant du public pour cette technologie qui va, sans aucun doute, révolutionner les transports dans le monde entier, la course à la première voiture autonome sur le marché se fait de plus en plus pressante. Rien que chez le moteur de recherche préféré des Français, la Google car a déjà parcouru plusieurs milliers de kilomètres sans pilote, et les divers bugs disparaissent petit à petit. Il semblerait donc qu’il ne soit plus qu’une question de quelques années avant de pouvoir vous rendre chez votre concessionnaire pour faire l’acquisition d’une voiture sans chauffeur. Mais si ces véhicules sont déjà presque prêts, pourquoi attendre encore deux ans ? C’est tout simplement le temps nécessaire à l’amendement du protocole de Vienne pour autoriser ces voitures à circuler dans l’espace public !

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5. Les dangers du piratage :

Comme tous les objets connectés, le principal problème de sécurité vient du fait qu’ils sont aisément piratables. Et si votre vie n’est pas vraiment en danger lorsqu’on pirate votre réfrigérateur connecté ou votre babyphone connecté, les choses sont un peu différentes en ce qui concerne un véhicule motorisé lancé à 130 km/h sur l’autoroute ! Et malheureusement, comme chacun sait, les systèmes impossibles à pirater n’existent pas vraiment. Voilà donc un défi de taille à relever pour les constructeurs de voitures autonomes.

Piratage

Né en 1998 à Sanary, Livio Didier quitte rarement sa terre natale. Entre mer et collines, c’est via le net qu’il donne à ses activités une dimension internationale. En parallèle de sa scolarité, il développe la création de sites, d’applications et de jeux. Il n’a que 14 ans lorsqu’il signe un premier contrat de conception de site. Soucieux de démocratiser la culture, il étend sa première société Livio Informatique au domaine de la diffusion radiophonique par le web et inaugure en 2013 Radio Livio. Un an plus tard, il ouvre sa maison d’édition Livio Éditions, ayant pour mot d’ordre de favoriser l’accès au plus grand nombre. Ces trois activités conjuguées lui permettent aujourd’hui de diffuser des émissions musicales et culturelles, de proposer à moindre frais des ouvrages de qualité, de promouvoir des auteurs et même des musiciens. On ne compte plus les idées que Livio développe et les projets qu’il réalise avec l’enthousiasme tranquille qui le caractérise. Philanthrope, engagé, et sensible à tout ce qui touche le quotidien, nul doute que Livio Didier suive un parcours qui n’a pas fini de nous étonner.