Dossier : Le monde de l’art s’approprie l’internet

Par bien des aspects, le net a révolutionné notre vie quotidienne, mais aussi des pans entiers de l’économie. Le commerce en ligne est dorénavant un monde qui brasse des milliards. Certaines industries ont réussi leur passage au numérique. D’autres ont souffert, l’industrie de la musique par exemple, qui a longtemps préféré blâmer l’internet pour la chute de ses recettes plutôt que de réinventer. Mais qu’en est-il du monde de l’art ?

Les musées investissent le web

La vision utopique du net, c’est celle d’une plate-forme qui met la connaissance à la disposition de tous. Une source inépuisable d’informations à la portée de quiconque souhaite les rechercher. L’art s’inscrit parfaitement dans ce contexte. Le web est pour les musées l’occasion de toucher un large public, de faire connaître leurs œuvres et leurs collections.

Ainsi de nombreux établissements ont mis en places des systèmes de visites virtuelles. Citons le Louvre par exemple. Ce genre d’application met littéralement l’art à portée de clic, même s’il ne remplacera jamais l’émotion de la présence physique.

L’industrie de la culture passe au numérique

Le monde de l’art, c’est aussi toute une industrie de la culture, des revues spécialisées, tout un véritable marché de la connaissance qui gravite autour.

Nombreuses sont les maisons d’édition à ne plus se contenter du format papier pour renforcer leur présence sur le net. Citons par exemple un groupe comme Louise Blouin, qui a créé de nombreux sites internet dédiés aux événements culturels, et dont le site phare est édité en 19 langues. Comme l’indique le profil de Louise Blouin Media, l’ambition de la compagnie est d’offrir un accès aisé, simple et complet au monde de l’art et de la culture, partout dans le monde, pour informer, éduquer, et prendre le pouls du marché de l’art à l’heure de la globalisation.

Les boutiques aussi !

L’art, c’est aussi une question de gros sous. Le marché génère des milliards : il a été pesé en 2013 à plus de 47 milliards d’euro à l’international. La même année, les ventes d’art en ligne représentaient… 2,4% du marché. Mais le chiffre est en cours d’explosion. Les poids lourds du marché de l’art comme Sotheby’s ou Christie’s investissent de plus en plus dans les enchères en ligne. De nombreuses start-up ont vu le jour pour vendre de l’art sans passer par les galeries.

L’idée n’est pas de changer le marché ou de concurrencer les galeries et grandes maisons de ventes aux enchères, qui gardent la main-mise sur les œuvres les plus coûteuses. Mais plutôt de toucher un nouveau public, intéressé par l’art mais intimidé par le monde feutré des galeries. Il s’agit non plus de s’adresser à un petit cercle de privilégiés, mais bien au plus grand nombre. Peut-être est-ce là le plus grand tournant : le monde de l’art, historiquement, ne s’adressait qu’à un cercle très fermé. Il est maintenant accessible à portée de clic, pour des sommes souvent raisonnables.

Ces ventes en ligne sont aussi une opportunité pour les artistes : ils peuvent vendre plus facilement leur travail grâce à ces nouveaux réseaux de distribution, se faire connaître, s’exporter.

Le numérique : un impact positif

L’art réussit donc son examen de passage sur le net. Plus simple à admirer, plus simple à consommer, ouvert à un plus large public, il est parvenu à faire du numérique une force au service de son développement.

Né en 1998 à Sanary, Livio Didier quitte rarement sa terre natale. Entre mer et collines, c’est via le net qu’il donne à ses activités une dimension internationale. En parallèle de sa scolarité, il développe la création de sites, d’applications et de jeux. Il n’a que 14 ans lorsqu’il signe un premier contrat de conception de site. Soucieux de démocratiser la culture, il étend sa première société Livio Informatique au domaine de la diffusion radiophonique par le web et inaugure en 2013 Radio Livio. Un an plus tard, il ouvre sa maison d’édition Livio Éditions, ayant pour mot d’ordre de favoriser l’accès au plus grand nombre. Ces trois activités conjuguées lui permettent aujourd’hui de diffuser des émissions musicales et culturelles, de proposer à moindre frais des ouvrages de qualité, de promouvoir des auteurs et même des musiciens. On ne compte plus les idées que Livio développe et les projets qu’il réalise avec l’enthousiasme tranquille qui le caractérise. Philanthrope, engagé, et sensible à tout ce qui touche le quotidien, nul doute que Livio Didier suive un parcours qui n’a pas fini de nous étonner.