Les États-Unis ont décidé d’assouplir les restrictions autour de Huawei avec un nouvel amendement. Celui-ci autorise ainsi les entreprises américaines à travailler avec la marque chinoise autour de la 5G.
Les États-Unis font un tout petit pas vers Huawei
Nous apprenons en ce 16 juin que le ministère du commercer américain vient de réduire les restrictions auprès de Huawei. Pour rappel, celles-ci ont éjecté l’entreprise du territoire américain et ne lui permette plus de faire affaire avec le géant américain. Cela empêche notamment à Huawei de vendre ses smartphones, mais surtout de participer au développement de la 5G aux États-Unis. En effet, l’entreprise est aussi spécialisée dans les infrastructures réseau.
Bonne nouvelle pour Huawei, un amendement vient d’être appliqué par le ministère du commerce américain afin d’assouplir ces restrictions. Pour faire simple, celui-ci permet aux entreprises américaines de partager avec Huawei à propos de la 5G. Un mouvement assez logique de la part des États-Unis étant donné que Huawei est l’un des acteurs principaux du développement de ce nouveau réseau. L’objectif ici est d’établir avec l’entreprise chinoise de normes mondiales ainsi que des processus autour de l’élaboration de cette nouvelle technologie.
Le secrétaire du commerce déclare en effet que :
Ce changement a été imaginé pour permettre à Huawei et aux États-Unis de jouer un rôle dans l’élaboration des paramètres de la technologie sans fil de prochaine génération. Les États-Unis ne cèderont pas leur leadership en matière d’innovation mondiale. Cette action reconnaît l’importance d’exploiter l’ingéniosité américaine pour faire progresser et protéger notre sécurité économique et nationale. Le ministère s’engage à protéger les intérêts des États-Unis en matière de sécurité nationale”.
Une décision assez individualiste
Nous sommes tout de même très loin d’un dénouement entre les États-Unis et la Chine. En effet, cette décision est assez individualiste de la part des États-Unis. Huawei peut aider les entreprises américaines, mais ne peut toujours pas exercer d’activités sur le territoire. C’est-à-dire pas de vente de smartphone, pas d’affaires avec les entreprises américaines, pas d’implémentation de ses infrastructures 5G… Un coup dur qui ne semble pas s’arrêter. L’entreprise chinoise ne peut par exemple plus se fournir en processeur Kirin pour ses téléphones depuis le 15 juin.