Les smartphones Android sont à nouveau dans l’œil du cyclone d’un possible piratage informatique. Cette fois-ci, la menace serait des écoutes illégales permises par un défaut de fabrication de certains de leurs composants majeurs, les SoC Snapdragon. Ces pièces qui équiperaient 4 smartphones sur 10 conçus entre 2007 et 2018, faciliteraient l’accès aux données personnelles par les Hackers. Des centaines de millions d’appareils mobiles seraient concernés.
Les smartphones Android victime d’une redoutable et discrète attaque
Si les appareils mobiles fonctionnant avec Android sont, depuis le début de l’année, victimes d’attaques par des logiciels malveillants, ce énième piratage semble être particulier. En effet, cette nouvelle attaque de l’Open Source de Google, exploité par de nombreux constructeurs de smartphones, aurait été facilitée par un composant propre au système. Il s’agirait de la puce QMI développée par Qualcomm, l’un des plus grands fabricants de semi-conducteurs au monde. La pièce présenterait une vulnérabilité permettant aux hackers de prendre le contrôle du modem des téléphones mobiles et de les manipuler à leur guise. Ainsi, les SMS, les données personnelles sont susceptibles d’être volés, et même les appels peuvent être soumis à des écoutes illégales sans être détectées.
La réaction de Qualcomm face à cette menace
Dès la découverte de cette brèche sécuritaire, les experts en cybersécurité auraient immédiatement alerté Qualcomm qui aurait déjà entamé l’élaboration d’une solution efficace pour colmater la faille. Et le fabricant américain de semi-conducteurs aurait d’ailleurs informé ses clients sur la présence de ce défaut en promettant un déploiement rapide d’un patch correctif pour résoudre ce problème. Qualcomm peut pour l’instant se réjouir que la menace soit encore dormante lors de sa découverte. L’entreprise devrait, tout même se hâter à proposer la mise à jour envisagée à ses clients, en prenant en compte tous les modèles de smartphones Android concernés par cette menace d’écoute si elle ne veut pas ternir sa notoriété.