Google DeepMind veut que vous changiez votre perception de l’IA

Google DeepMind

À l’heure où l’intelligence artificielle (IA) suscite la controverse en raison de tous ses domaines d’applications possibles, Google DeepMind s’est donné un nouvel objectif. En effet, cette entreprise s’est donnée pour mission de changer la manière dont le public perçoit l’IA. Comment ? En montrant de nouvelles visions de l’IA à travers des œuvres d’art et des images plus diversifiées et accessibles.

Comment percevez-vous l’IA ?

L’entreprise se propose de vous donner une réponse à cette question. Apparemment, l’IA est généralement conçue comme « des flux de code, des cerveaux bleus brillants ou des robots blancs avec des hommes en costume ». Pour Google DeepMind, ce sont des « représentations trompeuses de l’IA ». De plus, l’entreprise avance que « ces stéréotypes peuvent avoir un impact négatif sur la perception publique de l’IA ».

D’après l’entreprise, cette manière de concevoir l’IA pourrait faire naître des attentes irréalistes à l’égard des technologies. Google DeepMind déplore que « l’imagerie de l’IA exclût souvent les perspectives mondiales et ce manque de diversité peut amplifier les inégalités dans la société ».

Google DeepMind a commandé plus de 100 œuvres d’art sur l’IA

Face à cette situation, Google a chargé 13 artistes de créer plus de 100 œuvres d’art et images alternatives en s’inspirant « de conversations avec des scientifiques, des ingénieurs et des éthiciens ». L’entreprise leur a donné carte blanche pour exprimer pleinement leur art. Plusieurs thématiques sont abordées comme l’intelligence générale artificielle (AGI), la conception des puces, la biologie numérique ou computationnelle. Sans oublier les grands modèles visuels, les modèles linguistiques et les neurosciences.

D’après 9to5google, tous ces travaux artistiques sont « ouvertement disponibles afin que tout le monde puisse télécharger des images et des graphiques animés gratuitement ». Plus précisément, vous pouvez retrouver les images sur Unsplash, les vidéos sur Pexels et, même, un dossier de presse de 10 Go disponible au téléchargement.