Le gouvernement américain aurait réussi à persuader MediaTek de réduire le flux de chipsets 5G livrés vers Huawei. C’est qu’affirme des rapports non confirmés en provenance de Chine. Les rapports indiquent que Qualcomm pourrait essayer d’intervenir et de remplacer ces commandes. La société aurait demandé une licence pour vendre les chipsets. S’ils sont exacts, les rapports suggèrent que les États-Unis ont contraint MediaTek à prendre du recul. Qualcomm devrait, selon les rapports, être approuvé d’ici la mi-juillet.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres
Du point de vue américain, convaincre MediaTek de se retirer en faveur de Qualcomm basé aux États-Unis est logique. Bien qu’une licence spéciale soit requise, cela remettrait les composants Qualcomm dans les smartphones de l’entreprise selon ses propres conditions. Ce qui est préférable pour eux de le faire par rapport aux conditions de Huawei. La société a été interdite aux États-Unis à cause aux accusations selon lesquelles elle serait impliquée dans l’espionnage mené par le gouvernement chinois.
Des rumeurs « sans fondement » selon MediaTek
MediaTek annonce les rumeurs sur les réductions de l’envoi de puces 5G « sans fondement ». Le fabricant du chipset aurait, pour sa part, démenti ces allégations. En outre, le ministère taïwanais des Affaires économiques a déclaré qu’il n’avait reçu aucune demande de ce type de la part des États-Unis.
Il est peu probable que ces entreprises réduisent leurs interactions commerciales. MediaTek est actuellement l’une des sociétés vers lesquelles Huawei s’est tourné pour compenser la perte de son principal fournisseur de chipsets, TSMC. Le géant chinois de la technologie a dû relever des défis croissants pour s’approvisionner en chipsets à cause des sanctions américaines.
MediaTe a une grosse opportunité de combler le vide laissé par TSMC. Il est peu probable que l’entreprise envisage de renoncer à son partenariat avec Huawei sur les chipsets 5G.