Si Huawei a été banni des États-Unis c’est à cause notamment des soupçons d’espionnage. En effet le gouvernement américain soupçonne le géant chinois d’espionnage pour le compte de la chine. Reste à savoir si cela est vrai ou non. Récemment, le gouvernement américain a affirmé disposer de preuves prouvant incriminer Huawei.
S’adressant au Wall Street Journal , le conseiller américain à la sécurité nationale, Robert O’Brien, aurait déclaré:
Nous avons des preuves que Huawei a la capacité secrète d’accéder à des informations sensibles et personnelles dans des systèmes qu’il gère et vend dans le monde entier.
Un backdoor pour Huawei ?
Les États-unis affirment également qu’ils étaient conscients de la capacité de Huawei à accéder aux réseaux mobiles via un système de backdoor datant de 2009 avec l’équipement 4G du fabricant chinois. Il convient également de noter que dans le cadre de la législation américaine, les fabricants d’équipements de télécommunications qui vendent leurs produits à des américains sont tenus de créer des moyens matériels permettant aux autorités d’y accéder à des «fins licites». Cela signifie que selon la loi, Huawei aurait été obligé de construire un système de backdoor pour des agences gouvernementales américaines. Le problème c’est que le gouvernement américain pense que Huawei a également élaboré des moyens leur permettant eux-mêmes d’accéder à ces réseaux, ce qui serait illégal.
Depuis 2018, les États-Unis et la Chine sont dans une guerre commerciale dans laquelle Huawei est l’une des victimes. Cette guerre a entraîné des séries de mesures d’un côté comme de l’autre et parmi ces mesures il y a la décision de la maison blanche de placer Huawei sur la Entity List américaine, ce qui signifie qu’ils ne sont pas autorisés à faire des affaires avec des sociétés américaines et vice versa. La société avait précédemment nié n’avoir jamais espionner au nom de la Chine, mais il semble que malgré leur insistance, les autorités américaines ne sont pas convaincus.