Il y a quelques jours, Orange et Bouygues telecom ont annoncé que le rachat du second par le premier était abandonné. Martin Bouygues, le PDG du groupe Bouygues, a évoqué les faits auprès du Figaro.
Ainsi, selon lui, « les conditions d’une opération n’étaient tout simplement pas réunies », et à ajouter « Manifestement, l’un des protagonistes nourrissait l’ambition d’avoir le maximum en payant le minimum, tout en gardant la possibilité de se retirer ». Nous savons que Patrick Drahi, le PDG de SFR était prêt à débourser 4 milliards d’euros pour obtenir les clients de Bouygues Telecom. S’agit-il de Xavier Niel, le PDG de Free dans ce cas ? « Je laisse chacun libre de ses interprétations », indique Martin Bouygues, qui nous laisse bien supposer que le protagoniste en question est Xavier Niel. Martin Bouygues explique également avoir négocié avec l’Agence des participations de l’État, actionnaire de référence d’Orange. « Je souhaitais que Bouygues soit un actionnaire, certes minoritaire, mais significatif d’Orange » mais « la vision de l’Agence des participations de l’État nous réduisait à un rôle d’actionnaire minoritaire, avec très peu de droits, tout en nous demandant de payer le prix d’une participation majoritaire ».
Mais pour son PDG, Bouygues Telecom va réussir à vivre et il ne s’inquiète nullement. « L’entreprise est parfaitement viable dans un marché à quatre ».